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RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI |

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atteler aux problèmes «hérités» de la crise, en nous concentrant davantage sur l’analyse

des liens entre croissance et emploi, mais aussi entre croissance et assainissement des

finances publiques, et sur l’importance cruciale du secteur financier. La nouvelle stratégie

relative au secteur financier complètera également le travail réalisé dans ce domaine.

L’aboutissement des travaux consacrés aux flux de capitaux a été un autre axe fondamental :

le FMI a défini une conception globale, souple et équilibrée de la gestion des flux de

capitaux mondiaux pour prodiguer des conseils clairs et cohérents aux pays membres.

La reprise tardant à s’installer, les prêts du FMI ont continué de jouer un rôle primordial

dans l’aide fournie aux membres. Ces concours sont certes déterminants pour les pays

les plus durement frappés par la crise, mais le FMI doit être enmesure d’épauler chacun

de ses membres. Les aménagements précédemment apportés à la ligne de crédit modulable

se sont révélés utiles et de nouveaux accords ont été signés avec leMexique et la Pologne.

Le FMI a également intensifié son action auprès des pays arabes en transition.

Afin de renforcer le dispositif de sécurité financière mondial, les membres ont pris de

nouveaux engagements qui portent à 461 milliards de dollars le montant total des

ressources empruntées par le FMI. L’institution a également pris des mesures importantes

pour répondre aux besoins des pays membres à faible revenu. Le Conseil d’administration

a approuvé l’utilisation d’une partie (2,7milliards de dollars) des bénéfices exceptionnels

restants issus des ventes d’or pour assurer la viabilité à long terme des mécanismes de

financement concessionnel. Cela est venu s’ajouter aux assurances fournies par les

pays membres pour affecter 1,1 milliard de dollars de bénéfices des ventes d’or au

renforcement de nos ressources concessionnelles à court terme.

En matière de formation et de renforcement des capacités — troisième pilier de

notre travail — nous avons également franchi plusieurs étapes. L’année a débuté

avec la création d’un nouvel Institut pour le développement des capacités, destiné

à mieux conjuguer assistance technique et formation et à en accroître l’efficacité.

En outre, le FMI a renforcé sa présence sur le terrain en signant un accord pour la

création d’un centre de formation régional à Maurice et en préparant l’ouverture

d’un nouveau centre régional d’assistance technique en Afrique de l’Ouest.

Enfin et surtout, le FMI se doit être vraiment représentatif de l’ensemble de ses membres.

Quitte à le répéter : le FMI doit ressembler au monde tel qu’il est aujourd’hui, il doit

en être le reflet. Cette année, nous avons progressé dans ce domaine. La plupart des

conditions préalables à l’entrée en vigueur des réformes de 2010 sur les quotes-parts et

la gouvernance sont remplies. Notre priorité absolue est d’aller jusqu’au bout, de mener

à terme ces réformes et de continuer à élaborer une nouvelle formule de calcul des

quotes-parts qui permettra à l’institution d’être plus représentative de ses membres.

Je suis fière des progrès réalisés par le FMI durant l’année écoulée, ainsi que des

efforts infatigables et du dévouement de nos services, et honorée d’occuper la fonction

de directrice générale. J’aurai à cœur de poursuivre le travail d’étroite collaboration

avec tous nos pays membres et leurs représentants au Conseil d’administration, face

aux nombreux défis que l’économie mondiale doit encore relever.

Le Rapport annuel du Conseil d’administration du FMI au Conseil des gouverneurs

de l’institution est l’un des moyens essentiels par lesquels le FMI rend compte de

son action. Le Conseil d’administration, où siègent 24 administrateurs désignés par

les 188 pays membres, dirige les activités du FMI, tandis que le Conseil des gou-

verneurs, où chaque pays membre est représenté par une personnalité de haut rang,

est l’organe suprême de l’institution. Le Rapport annuel est publié en vertu de

l’obligation qui incombe au Conseil d’administration de rendre compte de son

action au Conseil des gouverneurs.

David Lipton

, Premier Directeur

général adjoint

Naoyuki Shinohara

, Directeur général

adjoint

Min Zhu

, Directeur général adjoint

Nemat Shafik

, Directrice générale

adjointe